Comme dans la plupart des histoires, le lecteur devrait préférablement commencer par le début.

mardi 12 juin 2012

...Parce qu'avant de redéfinir le monde il faut d'abord établir nos besoins.


Avertissement:

Nous ne sommes pas psychanalystes et n'aimons pas les pyramides. Cette théorie est conçue pour un territoire donné et tient compte du fait qu'elle ne peut s'appliquer à l’échelle de l'humanité tout entière. Les textes qui suivent sont inspirés de théories existantes qui sont soit telles quelles, soit modifiées, combinées. Nous ne sentons pas le besoin de citer nos inspirations, pas plus que de nous nommer nous même.

Le nous de ce texte se veut d'abord le nous du Café. Il est aussi par moment le nous de l'humanité, de notre société. Il est aussi, peut être, le vôtre. Au lecteur de choisir où il veut se positionner en rapport avec ce nous.


...Parce qu'avant de redéfinir le monde il faut d'abord établir nos besoins.

Il nous a été enseigné à l’école que chaque être humain a des besoins de base. Ces besoins consistent, en vulgarisant ceux-ci, à se nourrir sainement (physiologique), se protéger ( toit, vêtement, etc.) et bien sûr, l'amour (contact sociaux). Ont été ajoutés à ceux-ci comme besoins vitaux, la liberté et la justice, la symbiose avec son environnement, ainsi que le projet social (la créativité). Nous croyons que ces six besoins sont les prémisses essentielles à l'élaboration d'un être humain sain et par extension d'une société équilibrée. Qu'actuellement, notre système social ne permet pas l'épanouissement de l'individu, pas plus qu'il ne permet des interactions sociales justes et équilibrées. Que dans la plupart des cas, ces besoins semblent rencontrés mais ce n'est qu'illusion. Que ces besoins entrent invariablement en contradiction l'un envers l'autre. Que nous devons organiser notre société humaine pour que ces six besoins ne soient plus en contradiction.

Premier besoin SE NOURRIR (besoin physiologique.)

À part quelques exceptions, la plupart d'entre nous ne peuvent plus s'alimenter par leurs propres moyens. Nous sommes en effet tous dépendants d'une source d'alimentation extérieure à notre existence en tant qu’individu. En ville, nous allons au supermarché, remplissons notre panier avec des aliments dont nous ignorons la provenance, la méthode de culture, d'élevage ou de fabrication et qui sont la plupart du temps de qualité franchement douteuse... En campagne, bien que nous nous rapprochions du lieu de ``création`` d'une partie de notre nourriture, la situation n'est pas plus rose. De plus en plus soumis au dicta des intrants qui servent à la culture et à l'élevage de nos aliments, nos campagnes ressemblent plus à des chaînes de montage où la préparation de notre nourriture collective est orchestrée par des corporations inhumaines. Pensons seulement à Mosento et Cargill pour qui la production de denrées alimentaires est une question de capital et de contrôle de la fabrication, notamment par l'utilisation de brevets sur les génomes.

Nous croyons;
  • Que chaque être humain devrait avoir accès à une source d’approvisionnement locale de nourriture.
  • Que chaque individu devrait être éduqué de façon à être en mesure d’obtenir sa nourriture (chasse, pêche, cueillette, culture maraîchère ...) d'une manière autonome et dissociée de tout système autre que celui de l'ordre naturelle des choses.
  • Que chaque société devrait être en mesure de combler ses besoins alimentaires à une échelle locale, disons pas plus que quelques kilomètres. Que si son organisation sociétale ne le permet pas, c'est que sa structure n'est pas viable à court terme puisqu'elle entre directement en conflit avec le besoin de vivre en symbiose avec son environnement.
  • Que le besoin de se nourrir ne pourra jamais être considéré comblé si l'individu ne participe pas concrètement à l'élaboration et l'obtention de cette nourriture. Qu'il ne sera par conséquent jamais libre s'il ne peut y parvenir, puisqu'il dépendra d'une source alimentaire dont il ne détient pas la clé et dont il sera toujours l'esclave par le travail.
  • Que l’être humain devrait consacrer individuellement beaucoup plus de temps et d’énergie à ce besoin de base et ne devrait pas le déléguer à des corporations.
  • Par conséquent, chaque individu/groupe d’individus devrait prendre possession d'une terre qu'il devrait protéger et chérir pour s'alimenter.

Deuxième besoin SE PROTÉGER DES ÉLÉMENTS (toit, vêtements, sécurité, etc.)

Nous sommes tous conscients que de se protéger des éléments est crucial, que ce soit du vent, de la pluie, de la neige ou encore du soleil, des moustiques et des prédateurs. Par contre, les moyens employés aujourd'hui par une grande majorité d'entre nous nous apparaissent déraisonnables. Nous compromettons tous nos autres besoins fondamentaux en tentant de le combler.
En effet, 99 % d'entre nous comblerons ce besoin de différentes manières, que ce soit par l'obtention d'un prêt hypothécaire chez une institution financière, par la location d'un appartement à un propriétaire etc. Mais d'une manière ou d'une autre, nous permettons au 1% de la population la plus riche de nous contraindre à leur payer toute notre vie un endroit où nous seront à l’abri, sacrifiant par le fait même notre liberté, notre temps consacré à la créativité et à nous nourrir de façon convenable et respectueuse. En fait, il nous enchaîne bel et bien à ce besoin essentiel.

Mais puisque nous nous sommes préoccupés de combler le besoin de se nourrir différemment, nous sommes maintenant sur un territoire de chasse et de culture qui nous permet aussi de nous loger et de nous garder au chaud. Nos ancêtres possédaient ces compétences, celles qui leur permettaient de se loger à peu près n'importe où et en toute sécurité (cabane de bois rond, tipi, yourte, maison longue). Laisserons nous disparaître ce trésor longuement et chèrement acquis? De plus, nous pourrions y apporter les derniers savoirs développés par notre esprit d'innovation puisque nous ne serions plus les esclaves du 1% et que nous aurions beaucoup plus de temps à consacrer à notre créativité. Nous serions plus libre du fait de ne plus devoir travailler dans des emplois souvent dégradants. Nous serions aussi plus près de la symbiose avec notre environnement. Pour ce qui est des vêtements, nous vous laissons imaginer la suite, créativité nous disions!


Troisième besoin, AMOUR (contacts sociaux)

Parce que nous sommes un animal social, nous avons besoin d'amour, de contact avec autrui, de reconnaissance. Mais arrivons nous réellement à combler ce besoin dans notre société? L'observation et l'expérience nous démontrent que non. Considérant que le développement émotif et cognitif d'un être humain est dans une étape critique chez nos enfants de 0 à 13 ans, nous pouvons sérieusement mettre en doute le bon fonctionnement de notre société à cette étape de notre vie.

En effet, pour plusieurs d'entre nous, pour ne pas dire la grande majorité, cette période cruciale de notre développement est complètement sabotée par notre mode de vie occidental. Enfants, nous sommes confiés à des institutions, des services de garde et ce, aussitôt que possible. Comment serait-ce possible qu'un enfant de 0 à 5 ans développe un sentiment d'appartenance et d'attachement à ses parents et à ses pairs s'il est barouetté entre centre de garde et maison continuellement? Comment jeter les bases d'une vie émotionnelle et sociale saine si dès son plus jeune âge un humain doit apprendre à gérer l'abandon et le rejet plutôt que la confiance et l'affection? Pensons seulement à la fameuse crise d'adolescence, conséquence de la société occidentale! Oui, l'adolescence est un bouleversement pour l'individu mais ne devrait en aucun cas devenir ou être gérée comme une crise. Nous créons par notre mode de vie cette dite crise. Pour nous permettre de payer la maison et la nourriture, nous compromettons le bon développement de nos enfants, nous mettons littéralement leur sentiment d'attachement en péril. Personne ne devrait être dans l'obligation de bâcler cette étape du développement psychologique d'un jeune être humain. Le système en place nous fait miroiter que la place d'un enfant est à la garderie et à l'école pour le «socialiser»: Cette fausse vérité cache des besoins de productivité économique qui ne font aucun sens: la place d'un enfant est logiquement avec ses parents, avec son groupe d'appartenance! Personne, mais absolument personne ne sont mieux placés que ceux-ci pour le rassurer, le nourrir et l'éduquer. Si le parent n'est pas en mesure de respecter cet engagement, c'est probablement parce que son propre sentiment d'attachement fut mis en péril dans son enfance. De surcroît, la place d'un parent est avec son groupe d'appartenance et non pas dans un lieu de travail qui annihile toute créativité et rend inutile toute tentative de contacts sociaux sains avec ses propres enfants...

En remplissant les deux premiers besoins et en vivant en symbiose avec notre environnement, nous seront en mesure de créer des individus plus sains de par le fait que leur premier contact social sera un contact d'amour avec leurs proches et non d'abandon dans un milieu hostile de compétition, oui nous devons réaliser que c'est bien dans un monde inhumain où la consommation est valorisée dès le plus jeune âge que nous abandonnons nos enfants. Qu'il est faut de croire qu'un jeune humain s'adapte à tout, et ce, sans conséquence au niveau psychique, émotif et relationnel avec les autres.

Parce que bien que nous soyons pour une société éduquée, nous croyons qu'en ce moment le système d’éducation, en particulier pour les enfants en bas âge (0-13ans), ne vise pas a développer un esprit critique, mais plutôt un esprit de soumission au marché du travail, ce qui fait que nous perdons beaucoup de nos concitoyens qui sont, aujourd'hui à l'âge adulte, aisément manipulé par nos politiciens et nos média de masse. Que les valeurs qui y sont véhiculées sont des valeurs de compétition et de performance. Qu'il est impossible de réinventer notre système en laissant nos propres enfants mettre l'épaule à cette roue. Que nous serons toujours en conflit intergénérationnel si nous nous laissons distancer dans nos rapports humains. Puisque nous voulons transmettre des valeurs différentes de celles que nous décrions, il nous paraît évident qu'il nous incombe maintenant le rôle de les éduquer jusqu'au moment où ils sentiront le besoin de voler de leurs propres ailes. Puisque nous savons lire, écrire et compter, et que nous développons notre esprit critique, nous pouvons accomplir cette mission. Puisque nous avons dorénavant tout notre temps.

Quatrième besoin LA LIBERTÉ ET LA JUSTICE

Nous vivons dans un système qui prétend nous offrir à tous et chacun ce que l'on appelle la liberté. Tout le monde a déjà entendu la citation comme quoi, notre liberté fini où celle de l'autre commence. Mais sommes nous vraiment dans une société qui offre la liberté à ces individus et regroupements? Nous en doutons fortement.

Nous parlons souvent du concept de libre association. Que les individus qui forment notre société peuvent s'associer comme bon leur semble dans des activités politiques, sportives ou culturelles. Un concept à la base de notre liberté qui demeure, selon nous, une demi-vérité. Comment prétendre à une société libre si nous n'abordons pas le principe inverse qui consiste en la liberté de dissociation? Nous ne pouvons prétendre être libres si nous ne pouvons nous dissocier intégralement de ce qui nous semble être injuste. Nous pouvons bien nous dissocier de notre équipe sportive si nous le voulons mais qu'en est-il de principes plus fondamentaux, comme dans le cas où nous voudrions nous dissocier entièrement de politiques du gouvernement provincial, ou encore pire fédéral? Aucun mécanisme n'est prévu à cet effet, ce qui entraîne selon nous une injustice, la plus grande des injustices. Comment prétendre à une société juste si, par ses mécanismes institutionnels, elle laisse toujours en plan une bonne partie de la population? Comment pouvons nous combler ce besoin essentiel, ce sentiment intrinsèque à notre espèce? Qui n'a jamais éprouvé un sentiment d'injustice profond à l'égard de notre société?

Nous croyons;

  • Que justice ne pourra jamais être rendue si nous ne changeons pas la structure même de nos associations entre êtres humains.
  • Que de chercher la liberté et la justice en s'associant en méga structure est une illusion.
  • Que justice ne peut être rendue par une démocratie représentative qui, tout le monde qui n'est pas aveugle le voit, laissera toujours une trop grande partie de la population insatisfaite, avec raison.
  • Que la liberté des uns empiète toujours sur celle de l'autre dans cette démocratie.
  • Que même en créant un Québec souverain, la structure sera encore et toujours trop grosse pour prétendre à la liberté et la justice, (pensons seulement au clivage gauche droite)
  • Que l’être humain étant une espèce morale, peut, en s'associant de manière adéquate, rendre une justice équitable et qui apportera une liberté totale à ceux qui la constituent. Que prétendre le contraire est simplement un manque de confiance en l'espèce ou une tentative d’aliéner l'humanité.
  • Que si nous n'avons pas confiance en nos principes moraux en tant qu’espèce, la recherche de la liberté et de la justice est une quête vaine et inutile.
    Puisque nous sommes maintenant autonomes et associés en plus petits groupes, l'instauration de la justice entre les individus est rendue beaucoup plus facile, voir instinctive. Nous croyons que lorsque nous occuperons concrètement nos journées à se nourrir, se loger, se vêtir, créer et s'aimer adéquatement, l'instauration de la justice ira de soi et nous serons par le fait même libres, libres pour vrai.



Cinquième besoin LA SYMBIOSE.

La symbiose est pour nous un élément clé de notre évolution. Comme pour toute espèce vivante, nous sommes appelés à agir sur, interagir avec, réagir à et subir les actions de tout ce qui nous entoure. Notre espèce a longtemps cru qu'elle était au-dessus des lois naturelles. Que par son apparence de supériorité et d'intelligence, elle pouvait se permettre de régner sur ce qui l'entourait, de piger comme bon lui semblait dans le panier à provisions qui apparaissait sans fin. Les religions ont joué un rôle prépondérant en détruisant l'esprit païen et en inculquant un sens de supériorité aux valeurs humaines vis-à-vis de la nature qui l'entoure. Ce fut une erreur lamentable que de croire que nous pourrions, par nos progrès sociaux et technologiques, dominer les forces de la nature. Que par simple pensée magique nous ne subirions pas les contre coups de nos actions. Encore aujourd’hui nous cherchons des moyens de contourner les lois naturelles pour augmenter nos moyens de production, en manipulant tout ce qui nous entoure sans trop se soucier des conséquences. En fait, sous prétexte de supériorité intellectuelle et morale, nous saccageons notre maison, nous ne respectons plus les règles qui régissent les interactions entre les éléments et les êtres vivants. Nous sommes comme un chien dans un jeux de quilles. Aujourd'hui, alors que la grande majorité des scientifiques de ce monde sonnent l'alarme, absolument rien de concret n'est fait pour que l’être humain retourne à un état symbiotique avec son environnement. Nous ne pouvons prétendre à l'intelligence si nous sommes incapables de réaliser que nous évoluons dans un milieu, qui, si nous ouvrons bien les yeux, offre tout ce dont nous avons besoin. Par esprit de supériorité nous avons sacrifié notre capacité d'adaptation et d'interaction saine avec notre milieu. Qui d'entre nous, en occident, peut prétendre survivre sur la terre sans super marché, qui d'entre nous peut se partir un feu pour se réchauffer, qui peut se construire un abri solide, qui peut se vêtir ailleurs que dans une boutique? Nous demandons haut et fort qui est encore en état de symbiose avec son environnement? La réponse nous donne froid dans le dos. Comment pouvons-nous espérer survivre encore longtemps comme espèce sur cette planète?

Par contre puisque nous sommes présentement sur un territoire de chasse et de culture, que nous sommes logés et vêtus convenablement, que nous sommes créatifs et amoureux, libres et maintenant fiers de vivre en symbiose avec notre environnement, nous n'avons plus rien à craindre de notre conscience.

En conclusion,

Sixième besoin LE PROJET SOCIAL

PREMIÈRE PARTIE , La destruction.

Nous venons d'expliquer, pourquoi nous rejetons massivement le projet social dans lequel nous vivons présentement. Nous considérons que nos besoins fondamentaux ne sont pas comblés, que lorsqu'ils semblent l’être, sont au final en contradiction les uns avec les autres. Que nous ne pouvons nous satisfaire de ce qui est sur la table, un avenir qui n'offre rien de sain pour combler nos besoins. Nous ne croyons plus en la démocratie, le système a failli à sa tâche. Nous ne sommes plus dupes. Comme jadis, nous sommes les serviteurs du 1% enchaînés à des besoins serviles. En continuant de croire en ce système que nous appelons la démocratie, un système qui, à part le nom, n'a pas grand chose qui diffère d'un système totalitaire, d'une monarchie ou de tout autre système ayant pour but assujettir sa population. En fait, ici on nous laisse tranquille, car nous ne remettons rien en cause qui compromette leur pouvoir de domination sur nous, mais croyez-vous sincèrement qu'ils seront différents des autres lorsque nous exigerons plus de liberté? Que l'élite, celle qui détient le vrai pouvoir, nous laissera tranquillement la chasser de notre vie sociale? Ben non, il nous feront miroiter notre droit de vote, il nous appellerons, «Aux urnes citoyens!» Venez changer notre marionnette, celle-ci n’étant plus assez subtile ou trop dérangeante. Ou encore on nous divisera à l'aide des média de masse sur une question de nationalité, de race, de religion, et de quoi encore...

...ici, l'on nous fait peur en nous montrant des images d'horreur tous les soirs pour que nous puissions nous coucher en nous disant «maudit qu'on est ben icitte». On nous gave de bidules inutiles pour nous faire avaler la pilule... mais icitte on est pas si ben qu'ça! On a pas de projet social qui tienne la route, on angoisse dans notre travail pour payer nos hypothèque, on se gave d'antidépresseurs, on mange mal, on anticipe notre cancer, on regarde impuissant notre monde se détruire. On vit... on vit... en fait, on ne vit pas on attend de mourir, mourir notre vie.

Parce qu’en ce moment notre société ne va nulle part.
Il est temps de prendre une pause.
Que de s'invectiver par média interposé ne mène nulle part.
Que nous ayons un gouvernement de gauche ou de droite n'apportera rien de nouveau.
Qui il est impératif que nous redéfinissions nos besoins en tant qu'individus.
Que pour être en mesure de réfléchir à nos besoin en tant que collectivité,
il est primordial que nous entrions tous en grève générale sociale illimitée.
Pour que nous puissions redonner un sens au mot changement.

En continuant de nous nourrir de façon grotesque dans des supermarché, d'abandonner nos enfants, de nous laissé manipuler, de laisser notre développement économique détruire notre planète, nous sommes tous complices du statu quo, de l'injustice, des inégalités et de la destruction.


Nous sommes coupables de notre malheur d'errer dans le néant, de par le fait de participer consciemment à un système qui rend vaine toute tentative de s'en dissocier.


Nous, nous venons de définir nos besoins... et vous?

Pour ceux qui veulent nous mettre une étiquette,

Nous ne sommes,
Ni de gauche ni de droite,
ni démocrate, ni communiste
pas plus que nous sommes autoritaire ou libéral.
encore moins du capital.
simplement illuminés
simplement Indignés.

Par conséquent, nous n'avons plus peur, car,
nous sommes l'inconnu.

Alors mes ami(e)s, faisons la fête jusqu’à la victoire,
qui consiste à ne plus remplacer notre gouvernement
mais à le créer...
pour nous gouverner nous même.

Bon combat, bonne danse et casseroles
amour et liberté.

N.B.: La deuxième partie de projet social est toujours en préparation et devrait être diffusée sous peu.
Y seront détaillés entre autre, le pourquoi d'une micro société, comment permettre au 99% de contrôler le 1%, ce qui manque et Comment nous désirons atteindre notre but, des idées sur d'autres projets sociaux, etc.












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